Tuesday, November 16, 2010

Ressources organisationnelles: Ressouces humaines

Le Maroc, qui avait misé gros sur les externalisations (outsourcing) de grands comptes locaux et étrangers et les délocalisations des structures internationales, est confronté à une concurrence rude venant de pays à économie analogue, tels que la Tunisie, la Roumanie, la Turquie, ou l’Egypte, mais la croissance se poursuit à deux chiffres. 

Le projet de CasaNearShore Park.
Le projet de CasaNearShore Park. 

Pour le CasaNearShore Park de Casablanca (CNSP), le carnet de commandes explosait encore il y a quelques mois. Dell en Septembre, Ubisoft et GFI, juste avant. Et quelques fois, c’était par groupes de trois à quatre clients. Durant la période du grand bond (2006-2007), la clientèle n’hésitait pas à faire des réservations de floors entiers en chantier. Mais depuis, la crise est arrivée.
 
Aussi bien sur ce site casablancais que sur ceux déjà opérationnels dans les autres villes du pays (Technopolis à Rabat, Fès Shore), ceux en chantiers (Marrakech Shore, Oujda Shore et Téttouan Shore, livrables entre 2011 et 2013), les clients ne se bousculent plus à l’entrée. Début d’essoufflement de l’outsourcing et des délocalisations ? Les points de vue sont partagés.
 
Si certains ne craignent pas la concurrence de pays comme la Tunisie ou de l’Egypte, où les mesures incitatives semblent plus intéressantes (exonérations fiscales sur 10 ans), d’autres s’inquiètent de la montée du syndicalisme et d’arrêts de travail qui ont paralysé des centres d’appels, notamment à Fès, où le cas Webhelp est encore récent.
 
Croissance à deux chiffres
D’un côté, Mohamed Horani, PDG de HPS (sis au CNSP) et Karim Bernoussi, PDG d’Intelcia Group, qui saluent les efforts du gouvernement tout en plaidant pour un soutien plus conséquent de l’émergence, avouent ne pas craindre la concurrence de ces pays, tant les batailles se situent sur les ressources humaines. Anouar Atmani, responsable de la stratégie et du développement de MedZ (développeur aménageur des technoshores), insiste sur le fait que l’outsourcing a fait partie des secteurs les moins touchés par la crise, poursuivant une croissance à deux chiffres. Il s’appuie sur le fait qu’en temps de crise, les donneurs d’ordre vont à la recherche de productivité et d’une meilleure efficacité de leurs outils financiers. De son avis, l’outsourcing apporte des éléments de réponse satisfaisants à la crise. A valeur d’aujourd’hui, il nous a confirmé qu’aucune des sociétés installées au CNSP n’a quitté.
 
http://www.lesafriques.com/actualite/maroc-l-offshoring-tient-tete-a-la-crise.html?Itemid=89?article=266040
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Commentaire:

Le outsourcing se définit comme étant de la sous-traitance. Selon les deux PDG, les administrateurs des autres entreprises, en cas de crise, vont trop souvent vers la recherche de productivité et de meilleurs outils financiers. Pourtant, selon eux, il faudrait considérer la sous-traitance avant tout. Par rapport à l'exportation, pour l'entreprise, il est important de pouvoir mesurer à savoir si nous avons les effectifs pour répondre à la demande du nouveau marché. Dans les ressources humaines, on évalue non seulement les personnes, mais aussi leurs qualifications et capacités au sein de l'organisation. Pour une entreprise qui est en manque de personne en vue d'une exportation future, la sous-traitance peut être une solution intéressante.


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