Tuesday, November 16, 2010

Capacité de production

Intel va investir 6 à 8 milliards de dollars dans ses capacités de production

Stratégie - L’investissement sera affecté à la création d’un nouveau centre de développement dans l’Oregon (USA) et à la modernisation des quatre unités de fabrication existantes pour la production de puces gravées en 22 nanomètres.


Fort de résultats financiers brillants, Intel annonce la couleur. Il dépensera en acquisitions mais aussi et surtout en capacités de production. Le numéro un mondial des processeurs annonce ainsi qu'il investira 6 à 8 milliards de dollars dans ses centres de développement aux Etats-Unis et dans ses usines. Objectif, accompagner la transition vers la gravure en 22 nm.
Les premiers processeurs 22 nm d'Intel (nom de code Ivy Bridge) entreront en production à la fin 2011 et "feront franchir de nouveaux pallier de performances et de rendement électrique. La progression de ces procédés de fabrication permet d'intégrer de nouvelles fonctions et fonctionnalités et se traduit, à un moindre coût pour les utilisateurs, par des terminaux plus designs, plus performants et dotés d'une plus longue autonomie sur batterie", souligne Intel.

Des milliers d'emplois à la clé
Concrètement, le groupe va créer un nouveau centre de développement dans l'Oregon et procèdera à la modernisation de ses quatre unités de fabrication existantes aux Etats-Unis. Les travaux devraient s'achever en 2013.
Le projet permettra la création de 6 000 à 8 000 emplois dans le BTP et se traduira par 800 à 1 000 nouveaux postes dans les hautes technologies, affirme le fondeur.


Pour le géant, il s'agit en fait de répondre à la demande mondiale. "Le secteur micro-informatique franchit cette année un jalon important avec la livraison aux circuits de distribution d'un million de micro-ordinateurs par jour. Les fabs modernisées aménageront la capacité de fabrication pour la croissance continue de ce marché et des autres créneaux où Intel exerce ses activités, tels que l'informatique nomade et embarquée", peut-on lire dans un communiqué.

On remarquera qu'Intel tient à concentrer ses investissements aux Etats-Unis, envoyant un signal fort aux politiques et aux consommateurs du pays...

par Olivier Chicheportiche, ZDNet France. Publié le 20 octobre 2010
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Commentaire:

Intel un leader dans l'industrie a investi de grosses sommes afin d'augmenter sa capacité de production dans le but de répondre à la demande mondiale. Il est important pour une entreprise d'évaluer sa production avant de se lancer dans l'exportation d'un produit. Intel qui exporte des processeurs dans plusieurs pays a réévalué sa capacité de production afin de desservir le marché. Il faut comprendre que l'exportation apporte une augmentation des ventes de produits. L'entreprise doit, par conséquent, prévoir la production du produit qu'elle veut exporter. Si l'entreprise n'est pas capable de répondre aux besoins, il est préférable qu'elle n'exporte pas immédiatement son produit.

La production


















McDonald est une entreprise qui détient plus de 31 000 franchises de restaurants rapides sous la marque dans 121 pays. Étant située dans plus de 121 pays, l'entreprise n'a pas le choix d'adapter ses produits aux goûts et aux besoins des utilisateurs étrangers. La culture, la religion et plusieurs autres facteurs sont à considérer lors de l'exportation d'un produit. L'entreprise qui veut exporter son produit doit avoir une certaine flexibilité en matière de méthodes de production afin de répondre à la demande étrangère. La production d'un bien peut être différente selon le pays, non seulement à cause de la culture, mais aussi à cause des normes de production des produits que l'on veut exporter. Il faut être en mesure de respecter les normes du pays dans lequel les produits se retrouveront.

Ressources organisationnelles: Ressouces humaines

Le Maroc, qui avait misé gros sur les externalisations (outsourcing) de grands comptes locaux et étrangers et les délocalisations des structures internationales, est confronté à une concurrence rude venant de pays à économie analogue, tels que la Tunisie, la Roumanie, la Turquie, ou l’Egypte, mais la croissance se poursuit à deux chiffres. 

Le projet de CasaNearShore Park.
Le projet de CasaNearShore Park. 

Pour le CasaNearShore Park de Casablanca (CNSP), le carnet de commandes explosait encore il y a quelques mois. Dell en Septembre, Ubisoft et GFI, juste avant. Et quelques fois, c’était par groupes de trois à quatre clients. Durant la période du grand bond (2006-2007), la clientèle n’hésitait pas à faire des réservations de floors entiers en chantier. Mais depuis, la crise est arrivée.
 
Aussi bien sur ce site casablancais que sur ceux déjà opérationnels dans les autres villes du pays (Technopolis à Rabat, Fès Shore), ceux en chantiers (Marrakech Shore, Oujda Shore et Téttouan Shore, livrables entre 2011 et 2013), les clients ne se bousculent plus à l’entrée. Début d’essoufflement de l’outsourcing et des délocalisations ? Les points de vue sont partagés.
 
Si certains ne craignent pas la concurrence de pays comme la Tunisie ou de l’Egypte, où les mesures incitatives semblent plus intéressantes (exonérations fiscales sur 10 ans), d’autres s’inquiètent de la montée du syndicalisme et d’arrêts de travail qui ont paralysé des centres d’appels, notamment à Fès, où le cas Webhelp est encore récent.
 
Croissance à deux chiffres
D’un côté, Mohamed Horani, PDG de HPS (sis au CNSP) et Karim Bernoussi, PDG d’Intelcia Group, qui saluent les efforts du gouvernement tout en plaidant pour un soutien plus conséquent de l’émergence, avouent ne pas craindre la concurrence de ces pays, tant les batailles se situent sur les ressources humaines. Anouar Atmani, responsable de la stratégie et du développement de MedZ (développeur aménageur des technoshores), insiste sur le fait que l’outsourcing a fait partie des secteurs les moins touchés par la crise, poursuivant une croissance à deux chiffres. Il s’appuie sur le fait qu’en temps de crise, les donneurs d’ordre vont à la recherche de productivité et d’une meilleure efficacité de leurs outils financiers. De son avis, l’outsourcing apporte des éléments de réponse satisfaisants à la crise. A valeur d’aujourd’hui, il nous a confirmé qu’aucune des sociétés installées au CNSP n’a quitté.
 
http://www.lesafriques.com/actualite/maroc-l-offshoring-tient-tete-a-la-crise.html?Itemid=89?article=266040
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Commentaire:

Le outsourcing se définit comme étant de la sous-traitance. Selon les deux PDG, les administrateurs des autres entreprises, en cas de crise, vont trop souvent vers la recherche de productivité et de meilleurs outils financiers. Pourtant, selon eux, il faudrait considérer la sous-traitance avant tout. Par rapport à l'exportation, pour l'entreprise, il est important de pouvoir mesurer à savoir si nous avons les effectifs pour répondre à la demande du nouveau marché. Dans les ressources humaines, on évalue non seulement les personnes, mais aussi leurs qualifications et capacités au sein de l'organisation. Pour une entreprise qui est en manque de personne en vue d'une exportation future, la sous-traitance peut être une solution intéressante.


Ressources organisationnelles: Ressouces humaines



Dans une entreprise, les ressources humaines sont très importantes puisque d'une part, elles font vivre celle-ci. En situation où l'entreprise voudrait exporter des produits, on doit évaluer les ressources humaines afin de s'assurer que l'entreprise pourra bien fonctionner suite à l'expansion de son marché. Il ne faut pas oublier que l'entreprise doit être en mesure d'honorer les commandes internationales. Elle aura besoin d'un personnel qualifié et en nombre suffisant. Sinon, la démarche d'exportation est bien évidemment inutile.

Ressources organisationnelles: Matérielles et technologiques

Bombardier inaugure des installations manufacturières pour les composants d'avions Learjet 85 à Querétaro, au Mexique

- Felipe Calderón Hinojosa, président du Mexique, et José Calzada Rovirosa, gouverneur de l'Etat de Querétaro, se sont joints aux dirigeants de Bombardier pour marquer l'ouverture officielle
- La production des composants de l'avion Learjet 85 maintenant en cours, le programme respecte le calendrier établi pour l'entrée en service en 2013

QUERÉTARO, MEXIQUE--(Marketwire - 21 oct. 2010) - Bombardier Aéronautique a inauguré aujourd'hui ses nouvelles installations manufacturières de composants d'avions Learjet 85 à la fine pointe de la technologie dans son complexe manufacturier du Querétaro Aerospace Park. 

Felipe Calderón Hinojosa, président du Mexique, et José Calzada Rovirosa, gouverneur de l'État de Querétaro, se sont joints à Pierre Beaudoin, président et chef de la direction, Bombardier Inc., et à Guy C. Hachey, président et chef de l'exploitation, Bombardier Aéronautique, pour souligner cette occasion.
La construction du centre manufacturier pour les composants d'avions Learjet 85 de 17 187 m² 
(185 000 pi²) a pris fin en juillet 2010 et la fabrication de pièces de développement a commencé peu après. La fabrication de pièces pour le premier avion est maintenant bien en cours. En outre, plus de 3 370 m² (36 300 pi²) d'espace existant à l'établissement de Querétaro ont été alloués au programme de l'appareil Learjet 85. Ce qui porte l'empreinte totale de l'avion Learjet 85 au complexe manufacturier de Querétaro à quelque 20 560 m² (221 300 pi²), afin de soutenir la construction du fuselage en matériaux composites et l'assemblage des ailes de cet avion. 

« Nous sommes honorés d'inaugurer notre nouvel établissement manufacturier de composants d'avions Learjet 85 en compagnie du président Calderón et du gouverneur Calzada, a déclaré M. Beaudoin. Les activités de Bombardier au Mexique représentent une part importante de la stratégie mondiale de la Société. Le professionnalisme et l'engagement dont nos employés au Mexique ont fait preuve sont à la base de plusieurs de nos accomplissements, depuis l'ouverture de nos premières installations mexicaines en 2006. La complexité croissante du travail exécuté à Querétaro confirme également la confiance de Bombardier en ce qui a trait à ses activités au Mexique.»

L'usine de Querétaro est responsable de la fabrication des principales structures en matériaux composites de l'avion Learjet 85. Depuis les derniers trois mois, plus de 150 outils, notamment beaucoup d'importants outils de stratification, ont été construits et expédiés à la nouvelle usine de composants d'avions Learjet 85.
L'installation de l'équipement a bien progressé, avec l'achèvement de la salle stérile pour la stratification, l'installation du congélateur pour recevoir les matériaux composites et l'installation de trois fours. La configuration de l'usine fait appel aux plus récentes méthodologies de production à valeur ajoutée des processus manufacturiers. La responsabilité de fabrication de l'établissement de Bombardier Aéronautique au Mexique pour le programme d'avions Learjet 85 comprend la confection du fuselage et l'installation des systèmes secondaires, la fabrication et l'installation des faisceaux de câblage, l'assemblage des ailes et l'assemblage des stabilisateurs horizontal et vertical.

« Par la fabrication optimisée et la ponctualité de la livraison de composants et d'assemblages de haute qualité aux installations manufacturières de Bombardier autour du monde, le complexe de Querétaro témoigne déjà d'un niveau de classe mondiale éprouvé. Nous poursuivons notre cheminement vers notre objectif de devenir un centre d'excellence pour le processus de stratification des matériaux composites », a indiqué Réal Gervais, vice-président, Exploitation, Bombardier Aéronautique Mexique. 

« Nous avons atteint tous les objectifs du programme dans les délais prévus et la production des premières pièces en matériaux composites pour l'avion Learjet 85 dans notre usine du Mexique est en cours », a déclaré Ralph Acs, vice-président, Learjet 85, Bombardier Avions d'affaires.

http://www.marketwire.com/press-release/Bombardier-inaugure-des-installations-manufacturieres-pour-les-composants-davions-Learjet-TSX-BBD.A-1339190.htm
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Commentaire:

Dans l'article suivant, Bombardier inaugure ses nouvelles installations manufacturières de composants d'avions Learjet 85 à la fine pointe de la technologie dans son complexe manufacturier. Bombardier effectue l'investissement puisqu'elle doit desservir une demande de plus en plus grandissante sur les marchés internationaux. Avant de procéder à l'exportation, l'entreprise doit s'assurer d'avoir l'équipement pour pouvoir desservir la demande grandissante. Il ne suffit pas simplement d'avoir le matériel nécessaire, mais l'entreprise doit aussi évaluer la technologie qu'elle utilise. Une entreprise qui serait arriérée dans la technologie serait beaucoup moins efficace qu'une avec de l'avancement technologique. Ce sont quelques-uns des facteurs à considérer dans l'évaluation des capacités d'exportation.

Ressources organisationnelles: Matérielles et technologiques

 
















 

Ressources organisationnelles: Ressouces financières



Les ressources financières représentent les moyens monétaires retenus par les entreprises qui sont utilisées dans le financement de l'activité courante ou dans la réalisation de nouveaux investissements. Ceux-ci jouent un grand rôle dans l'évaluation de la capacité d'exporter. Les investissements de l'entreprise doivent être pris en compte dans l'analyse. Il est aussi important que l'entreprise adopte des méthodes d'autofinancement pour réduire l'endettement. Il faut aussi savoir si l'entreprise à la capacité d'aller chercher des prêts au niveau des banques. Si tel n'est pas le cas, si l'entreprise entre en difficulté financière suite à l'exportation, elle pourrait faire faillite.